Structure chargée de la mise en œuvre : La SEM S3D (Société de Développement du Dunkerquois) pour le compte du Conseil Régional Nord-Pas-de-Calais
Financement : 150 000€ par la Région
Durée : démarrage au 1er avril 2007 jusqu’à la réception le 27 juillet 2007
OBJECTIFS
La Ville de Dunkerque et la Communauté urbaine de Dunkerque ont décidé ensemble, voici quelques années de la reconversion du site industriel des anciens chantiers navals : les Chantiers de France. Cette reconversion fut marquée par une forte volonté publique d’aménagement, différent de nos habitudes urbaines actuelles. C’est pourquoi, le futur quartier du Grand Large se devait d’être un éco-quartier pilote sur la région.
Lors de la conception du projet, les objectifs environnementaux suivants ont été pris en compte : l’environnement et l’intégration au site, le confort (visuel, thermique et acoustique), la santé (tenir compte de la qualité de l’air), l’éco-gestion, la prise en compte de l’exploitation et de la maintenance.
MESURES MISES EN OEUVRE & APPORT POUR LA BIODIVERSITE
La construction du lycée Guy Debeyre a constitué la première étape de ce nouveau quartier de ville. La création de bassins de rétention et de noues au lycée Guy Debeyre a pour objectif de réduire l’imperméabilisation des sols et faciliter l’infiltration naturelle de l’eau. Le projet consiste à retenir et ralentir le ruissellement par la création de bassins avec un traitement biologique de l’eau. Des noues ont été crées perpendiculairement à la pente pour faciliter l’infiltration de l’eau.
Une succession de 3 bassins de décantation a été réalisée avant le passage de l’eau dans les noues. Les fonctions des 3 bassins sont : oxygénation, décantation, infiltration.
Ce procédé permet un traitement biologique de l’eau, une infiltration des eaux dans le milieu et une évolution du milieu vers un espace naturel propice à la faune et la flore locale.
RESULTATS
Les bassins proposent des milieux différents et rares en ville : la zone aquatique du bassin d’oxygénation, la zone humide de la prairie de décantation et un milieu très particulier de prairie sèche du bassin caillouteux d’infiltration. Ce ne sont pas les seuls milieux recréés. En effet, à l’échelle du projet, la recherche du développement de la biodiversité a guidé les aménagements paysagers. Ainsi toutes les strates végétales sont présentes : le gazon, la prairie et les graminées hautes, la haie vive, les arbres. Ces différents milieux se complètent et offrent autant de refuges et de « garde-manger » à la petite faune urbaine susceptible de s’y installer. C’est un exemple de requalification paysagère réussie.
Nathalie BROCQ, Directrice S3D
03 28 63 84 18
Emmanuel MIESCH, EMa-Paysage et Urbanisme Environnemental
03 20 01 44 47