Structure chargée de la mise en œuvre : Ville de Dol-de-Bretagne
Partenaires : L’ONEMA, la Fédération départementale de pêche et le Centre Permanent d'Initiation à l'Environnement (CPIE) de la Baie du Mont-Saint-Michel.
Budget : Environ 20 000 €
Dates de l’action : 2010-2011
Contact : Denis Rapinel, Maire de Dol-de-Bretagne - 02 99 48 00 17 denisrapinel (at) hotmail.com
Comme partout en France, la raréfaction du Brochet est due principalement à la disparition de ses zones de reproduction. C’est pourquoi la ville de Dol-de-Bretagne a jugé intéressant d’accompagner la renaturation du Guyoult de la constitution d’une annexe fluviale. Ainsi, la ville a procédé à l’aménagement d’une zone dépressionnaire en bordure de rivière destinée à favoriser la reproduction des brochets et la gestion des niveaux d'eau afin que le cycle de reproduction de l'espèce se déroule dans les conditions optimales.
Concrètement, il s’agit d’un réservoir de 3 000m² pouvant conserver les eaux de crue et planté d’une végétation dense propice à la reproduction du brochet en février-mars.
Les travaux ont consisté en un terrassement et un modelage du terrain afin d’abaisser localement la rive du Guyoult pour que l’eau puisse quitter le lit mineur et inonder un espace végétalisé, qui servira alors de frayère.
Un ouvrage de régulation des niveaux a également été créé. Ainsi, l’eau stagne suffisamment longtemps pour donner aux œufs le temps d’éclore et aux brochetons le temps de grandir avant de regagner le lit mineur.
En effet, en Bretagne, le Brochet se reproduit en mars-avril, une époque où le fleuve est bien en eau ; à cette époque, la jonction entre les deux lits est assurée naturellement. L’ouvrage de régulation des niveaux d’eau permet de maintenir cette jonction jusqu’à fin mai.
L’ouverture et la fermeture des portes sont effectués en collaboration avec le technicien de la Fédération départementale de pêche. Les établissements scolaires de la ville sont sollicités lors de la vidange de la frayère.
Ainsi, en 2013, plusieurs centaines de brochetons ont pu rejoindre la rivière lors de la vidange de la frayère.