Bilan des éditions précédentes

La première édition du concours Capitale française de la biodiversité a eu lieu en 2010, à l’occasion de l’Année internationale de la biodiversité. Jusqu’en 2011, l’opération était menée dans le cadre d’un programme européen Life +. Depuis 2012, le projet est soutenu par la Convention sur la Diversité biologique des Nations-Unies.

Chaque année, un thème central a été mis en avant :

  • 2010 : Gestion de la nature : espaces verts publics (81 participants)
  • 2011 : Planification et urbanisme (40 participants)
  • 2012 : Biodiversité et citoyenneté (54 participants)
  • 2013 : L’eau, la ville, la vie ! (60 participants)
  • 2014 : Agriculture urbaine et biodiversité (77 participants)
  • 2015 : Nature en ville et changements climatiques (25 participants)
  • 2016 : Sols et biodiversité (72 participants)
  • 2017 : Aménager, rénover et bâtir en favorisant la biodiversité (88 participants)
  • 2018 : Conception et gestion écologique des espaces de nature (127 participants)
  • 2019 : Climat, la nature source de solutions (118 participants)
  • 2020 : pas de compétition, année de valorisation des 10 ans du concours
  • 2021 : Eau & biodiversité (81 participants)
  • 2022 : Paysage & biodiversité (60 participants)
  • 2023 : Arbres & Forêts (60 participants)

2023

Consuter le bilan complet de l'édition 2023

2022

Consuter le bilan complet de l'édition 2022

2021

Consuter le bilan complet de l'édition 2021

2020

Consuter le bilan complet des ateliers et événament de l'édition 2020

2019

Consuter le bilan complet de l'édition 2019

2018

Consuter le bilan complet de l'édition 2018

2017

Consuter le bilan complet de l'édition 2017

2016

Consuter le bilan complet de l'édition 2016

2015

Pas de compétition mais un appel à contributions et des ateliers
L'opération a été labellisée COP21.
9 ateliers organisés entre juin et novembre.
Le recueil d’actions 2015 présente plus de 50 actions issues de 25 collectivités, il est disponible ici.

2014

La ville de Strasbourg a été élue Capitale française de la biodiversité 2014

Le jury a vraiment félicité la stratégie déployée par la ville pour devenir une ville nourricière dans une démarche collégiale impliquant les associations et habitants.

Outre Strasbourg - lauréate également dans la catégorie des grandes villes - qui a présenté un panel d’action comme le parc naturel urbain, des potagers urbains collectifs, le soutien aux circuits-courts, des modes de culture alternatifs ou la reconversion de parcelles agricoles intensives en bio, cette édition a également distingué :

- Mouans-Sartoux (Alpes-Maritimes) qui est primé dans la catégorie des petites villes et s’est imposé comme coup de cœur du jury qui a particulièrement apprécié la mise en place de la régie agricole bio et de la cantine 100 % bio, en lien avec la politique globale de préservation des terres agricoles.

Pau (Pyrénées-Atlantiques), à qui revient le prix des villes moyennes et qui a su lier jusqu’ici agriculture, biodiversité et solidarité autour d’une zone maraichère regroupant parcelles solidaires et pépinière de maraichers et qui est encouragée à poursuivre ses efforts.

- La communauté d’agglomération de Marne-et-Gondoire (Seine-et-Marne), qui a été désignée lauréate du prix de la catégorie intercommunalités pour la mise en place d’un Périmètre de Protection des Espaces Agricoles et Naturels Périurbains (PPEANP) et la conception d’une malle pédagogique très complète sur l’agriculture.

Quatre capitales régionales ont aussi été désignées dans chacune des régions partenaires.

En Aquitaine, Bègles (Gironde) est récompensée pour la mise en place d’un réseau de mini jardins partagés dans les délaissés de voiries et les dents creuses du milieu urbain.

En Île-de-France, Montreuil (Seine-Saint-Denis) a été choisie pour le long travail réalisé pour préserver la zone des murs à pêches et le développement de nombreux jardins collectifs.

En Rhône-Alpes, La Motte-Servolex (Savoie) a été désignée au titre de son implication pour faire évoluer les pratiques agricoles sur son territoire.

Enfin, Miramas (Bouches-du-Rhône) a remporté le prix régional en Provence-Alpes-Côte d’Azur pour sa politique globale en matière de préservation de la biodiversité, notamment l’arrêt de l’usage des pesticides et la gestion écologique des espaces verts.

Des visites de terrain ont été effectuée dans certaines collectivités. Ces visites ont donné lieu à des rapports. Voici ceux dont nous avons obtenu l’autorisation de diffusion :

2013

La ville de Niort est la nouvelle « Capitale française de la biodiversité 2013».

Le jury a apprécié la volonté politique de la ville de stopper l’étalement urbain, sa démarche stratégique sur la trame verte et bleue urbaine  et des actions exemplaires pour préserver et restaurer les cours d’eau et zones humides en ville.

Exemples d’actions exemplaires de la Ville de Niort :

  • Intégration de la Trame bleue dans le PLU – inventaire des zones humides : Au début de l’année 2011, Niort s’est lancé dans la révision de son Plan Local d’Urbanisme. L’élément fort de cette révision est la transformation de l’ensemble des zones AU (zones à urbaniser) du PLU en zones non urbanisable (zones agricoles pour la plupart). C’est un signe fort contre l’étalement urbain et la destruction des milieux naturels et semi-naturels et une volonté affichée de densifier les zones déjà urbanisées.
  • Création d’une passe à poissons migrateurs dans le cadre de la rénovation du clapet des Vieux Ponts : L’étude de la Trame verte et bleue niortaise a permis d’identifier les obstacles situés sur la Sèvre à la migration des poissons. Il s’agit de divers ouvrages hydrauliques dont fait partie le clapet des Vieux Ponts. Dans le cadre de la rénovation de celui-ci, la ville a souhaité créer une passe à poissons migrateurs pour assurer le fonctionnement de la trame bleue communale.
  • Gestion écologique des espaces publics : À partir de 2008, la ville s’est lancée dans la mise en place de la gestion différenciée et écologique de ses espaces publics. Testée dans un premier temps sur une partie de la ville, cette gestion a été généralisée à partir de 2010 à l’ensemble du territoire. La ville est à zéro pesticide sur les espaces verts et la voirie, et travaille à leur arrêt sur les terrains de sports. Par ailleurs, leur utilisation sur les cimetières a diminué fortement et est même à zéro sur certains d’entre eux.

Un cimetière naturel est en cours de réalisation et affiche ses objectifs de conservation des caractéristiques actuelles du site (caractère champêtre, strate arborée et arbustive…).

Outre Niort, qui succède à Grande-Synthe (2010), Montpellier (2011) et Lille (2012), cette quatrième  édition a également distingué :

  • Plérin (Côtes d’Armor), dans la catégorie des petites villes, pour son travail de diagnostic de la biodiversité communale
  • Lorient (Morbihan), dans la catégorie des villes moyennes, pour son intégration de la trame verte et bleue dans son plan local d’urbanisme
  • Paris, dans la catégorie des grandes villes, pour son action de protection de la ressource en eau en dehors des limites de la ville et le développement de milieux humides et de mares intra-muros
  • Brest Métropole Océane (Finistère), dans la catégorie des intercommunalités, pour son programme d’amélioration de la qualité de l’eau et des milieux naturels à l’échelle du bassin versant et de la rade
  • Marne-la-Vallée Val Maubuée (Seine-et-Marne), pour le « Prix Natureparif » décerné à une collectivité francilienne, pour son approche paysagère innovante
  • Beaumont (Puy-de-Dôme), prix Coup de Cœur du Jury, pour la valorisation de sa rivière et des espaces attenants.

2012

La ville de Lille a été élue « Capitale française de la biodiversité 2012»

Le jury a apprécié les outils innovants développés par Lille pour intégrer la nature et la biodiversité dans le tissu urbain, et mener des actions exemplaires pour réinstaurer la nature en ville avec les citoyens :

  • création de nouveaux éco-quartiers avec phytoépuration et intégration de noues, friches, etc : Le quartier de la ZAC de Blanc a été entièrement rénové, un bassin de lagunage permettant la collecte des eaux de pluie et de ruissellement sert de zone tampon entre les bâtiments et la Deûle. Les roseaux, phragmites, joncs et carex permettent de traiter les eaux de pluie.
  • Végétalisation des pieds d’immeubles et des façades (ouverture des trottoirs) : L’opération Verdissons Nos Murs a été lancée en mai 2011. Cette alternative au fleurissement classique permet aux habitants de laisser la nature s'exprimer sur les murs, la mairie leur offrant un conseil sur le choix des plantes et de leur entretien (minimal).
  • Jardins partagés en ville (jardin pédagogique de Wazemmes) : Depuis 2002, les habitants intéressés aménagent ce site de 950 m² : potager biologique, prairie sauvage, mare, système de récupération d’eau pluviale, toilettes sèches, serre, haie champêtre d’essences régionales, coin compost, abri convivial auto construit (techniques douces traditionnelles, structures bois, toiture végétalisée, étanchéité en écorce de bouleau), four à pain, labyrinthe en saule vivant…

Aux côtés de Lille, cette troisième édition a également distingué des lauréats par catégorie de collectivités :

  • Saint-Nolff (Morbihan), dans la catégorie des villes de 2 000 à 20 000 habitants
  • Niort (Deux-sèvres), dans la catégorie des villes de 20 001 à 100 000 habitants
  • Communauté urbaine de Strasbourg (Rhin), dans la catégorie des communautés urbaines et d’agglomération
  • Versailles (Yvelines), pour le « Prix Natureparif » décerné à une collectivité francilienne

2011

La ville de Montpellier a été élue « Capitale française de la biodiversité 2011».

Le jury a apprécié les outils innovants développés par la capitale languedocienne, pour intégrer nature et biodiversité dans l’urbanisme, connaitre, cartographier et gérer l’ensemble des espaces de nature dans la ville y compris les friches ou encore la création d’un jardin avec les habitants menée dans une résidence d’habitat social.

Consciente de l’importance de sa richesse faunistique et floristique et dans l’optique de préserver la biodiversité, la ville s’est engagée à plusieurs niveaux. D’abord au niveau international en étant membre de la Convention sur la Diversité Biologique de l’UNEP (United Nations Environment Programme) et en rejoignant le réseau “Global Partnership on Cities and Biodiversity” afin de partager les avancées en matière de développement urbain respectueux de la biodiversité. Ensuite au niveau national, en adhérant récemment à la stratégie nationale pour la biodiversité. Et enfin au niveau local, en se dotant d’un plan d’action pluriannuel 2010-2014 en faveur de la biodiversité.

A Montpellier, l’environnement trouve visiblement sa traduction dans la volonté d’organiser l’espace et de préserver la nature. Trois actions innovantes illustrent cette excellence :

  • Le guide « AURA » (Améliorer l’Urbanisme par un Référentiel d’Aménagement), une action d’aménagement du territoire et de planification : ce guide est un référentiel partagé de prise en compte et d’amélioration continue du volet environnemental et social des opérations d’urbanisme.
  • Le « Réseau Vert », une action de gestion et de suivi de la biodiversité locale : afin de préserver et favoriser la richesse patrimoniale naturelle de Montpellier, la ville a mis au point le « Réseau Vert » reliant les espaces de nature à un rôle de connexion écologique mais aussi un rôle fonctionnel de déplacement doux.
  • L’opération « Jardin DeMain », un projet citoyen en lien avec la biodiversité : Le principe de cette initiative est de (ré) aménager, avec les habitants d’un quartier et en 24h, un espace commun, pour restaurer la nature et le cadre de vie et en faire un lieu de convivialité et de richesse biologique.

Aux côtés de Montpellier, cette seconde édition a également distingué des lauréats par catégorie de collectivités :

  • Saint-Orens-de-Gameville (Haute Garonne), dans la catégorie des villes de 2 000 à 20 000 habitants
  • Bayonne (Pyrénées Atlantiques), dans la catégorie des villes de 20 001 à 100 000 habitants
  • Toulouse (Haute-Garonne), dans la catégorie des villes de plus de 100 000 habitants
  • Dunkerque Grand Littoral (Nord), dans la catégorie des communautés urbaines et d’agglomération
  • Maurecourt (Yvelines), pour le « Prix Natureparif » décerné à une collectivité francilienne
  • Condette (Pas-de-Calais), pour le « Prix Coup de cœur » décerné par le Jury

2010

La ville de Grande-Synthe dans le département du Nord (59) a été élue « Capitale française de la biodiversité 2010»

Outre Grande Synthe, récompensée aussi dans la catégorie des « Villes de 10.001 à 30.000 habitants », cette première édition a également distingué :

  • Jarrie (Isère), dans la catégorie « Ville de 2.001 à 10.000 habitants »
  • Pessac (Aquitaine), dans la catégorie « Ville de 30.000 à 100.000 habitants »
  • Besançon (Doubs), dans la catégorie « Ville de plus de 100.000 habitants »
  • Aulnay-Sous-Bois (Seine-Saint-Denis) pour le « Prix Natureparif »
  • Pont-du-Château (Puy-de-Dôme), pour le « Prix coup de cœur »
  • Paris, à qui est décernée une « Mention spéciale »